Idéaliste et intolérant, infatigable et épuisant … il est un OVNI pour beaucoup.
A quoi reconnait t-on le manager bulldozer ?
Le manager bulldozer est un monstre sacré, il avance sans se retourner. Il travaille énormément, il travail bien, mais le nombre de laissés pour compte et les « victimes » collatérales sont nombreuses. Tout ceux qui ne fonctionnent pas comme lui sont écartés et les jugements qu’il a à leur endroit ne sont pas très flatteurs.
Pourquoi agit-il comme cela ?
Notre manager bulldozer est naturellement motivé dans les taches qu’il accomplie et la façon de les faire, il aime faire ce qu’il fait, jusque là tout va bien. Il bénéficie d’un deuxième moteur puissant, la volonté. Il doit faire ce qu’il fait , c’est pour lui c’est un évidence qu’il croit partagée. Les autres modes de fonctionnement lui sont inconnus et c’est un premier problème. Il souffre par ailleurs d’un autre travers qu’il partage avec le manager soupe-au-lait, il ne supporte pas les autres façons de faire. Notre manager bulldozer souffre donc d’une forme de cécité comportementale avec un trio motivationnel « J’aime + Je dois + Je ne supporte pas le reste ».
Quels effets sur les collaborateurs ?
L’excès d’autorité, le manque de remise en question et la faible ouverture d’esprit vont rapidement conduire à une politique de recul vis à vis de l’investissement professionnel. A le suivre, on s’épuise et de toute manière ce n’est jamais assez car espérer quelque forme de reconnaissance que ce soit de la part de ce manager est chose impossible. A l’éviter, on s’expose au rejet, l’estime de soi en prend un coup et on est vite cataloguer au rang des nuls qui ne servent à rien, ce qui engendre une profonde perte de confiance en soi et une grande démotivation pouvant engendrer des burnout.
Comment se comporter face au manager bulldozer ?
Dans une premier temps, il va falloir y mettre du sien, ne serait ce que pour rester dans la sphère des personnes qu’il écoute. Il est très attentif aux résultats, ils seront donc la base d’ouverture du dialogue. Profitez des moments positifs pour introduire votre ressenti et parler de votre vécu émotionnel. Évitez les affrontement directs vous y laisseriez des plumes. Vous allez devoir, en tout bienveillance, aider votre manager à découvrir les autres façons de penser. Privilégiez pour cela, des moments où vous ne serez que tout les deux et livrez vous, pensez à utiliser le « je » et pas le « tu » ou « vous ». Votre manager n’est pas insensible, il vit juste sur une autre planète. Vous allez devoir petit à petit recréer une relation de travail productive. Il peut ressembler à une forme de manager soupe-au-lait mono-sujet. Il est à noter que le manager bulldozer est aussi un danger pour lui-même et un bon candidat au burnout dans une environnement « mission impossible » car il ne s’arrêtera pas.
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